L’institut de Découverte de l’Environnement du Monde Marin ( IDEM²) vous propose à bord du grand voilier Lady Francine des séjours de sensibilisation à la biodiversité marine, avec un focus sur les grands mammifères marins , ainsi que des programmes d insentives, management  en milieu clos ou hostiles , cohésion d’équipe, immersion en milieu limité en ressources, à destination des entreprises  et du grands publics .

​

L'ADN d'IDEM se traduit par son volet solidaire, permettant pour chaque croisières achetées, la réalisation d'actions caritatives auprès d'enfants, et de structures telle que WWF, le CNRS, l'éducation Nationale.

​

Vous découvrirez une autre facette de la Méditerranée, et au cours de discussion improvisée ou de mini conférence on vous racontera comment et pourquoi elle est encore plus exceptionnelle par son histoire géologique, par sa biodiversité, par ses caractéristiques océanologiques, mais aussi par ce que les activités humaines lui font subir.
 

​

 

La Méditerranée est surtout connue pour ses plages, ses eaux turquoise et son soleil qui rend tout plus facile. Pour les plus curieux qui mettent la tête sous l’eau, ses fonds littoraux rocheux offrent des paysages remarquables et des habitats favorables pour les sars, girelles, labres ou saupes qui sont passés au travers d’une pression de pêche assez intense. Mais tout cela, il faut le partager avec la multitude…

On vous propose de laisser la foule derrière vous et de lever les yeux vers le large. Le large, qu’on appelle espace pélagique en océanologie, s’atteint en quelques milles vers le sud. La côte disparait avec la brume d’été, l’horizon devient circulaire. Pour qui n’a pas appris à observer, le large se résume à cela : un espace qu’on traverse pour aller ailleurs, un trait d’horizon qui sépare deux teintes de bleu. Mais pour qui a la patience, l’attention flottante mais concentrée, pour qui sait déceler le friselis révélateur, la ride furtive, l’aileron discret qui troublent l’uniformité de la surface, le large offre son lot de découvertes quotidiennes. 

Le large c’est d’abord le territoire des cétacés : le Cachalot champion de plongée et aux relations sociales complexes, le Globicéphale qui nous observe autant qu’on l’observe, le Dauphin bleu et blanc surfeur d’étrave, le Dauphin de Risso à la robe raturée, le Grand dauphin qui maraude près des côtes et le Rorqual commun dont les dimensions et l’austère élégance impose le silence. Nous les croiserons, nous les observerons, nous les écouterons et on vous racontera avec des images ce que nous ne verrons pas.

Mais ce n’est pas tout, le large réserve d’autres surprises : le poisson lune à l’indolence degingandée, la raie Mobula ou diable de mer dont l’envergure peut dépasser 3 mètres, les thons qui chassent en surface, les puffins qui caressent la houle de la pointe des ailes, les tortues caouannes qui se réchauffent au soleil. Au large, chaque objet flottant, naturel ou d’origine humaine, devient une oasis qui rassemblent un cortège d’habitants plus ou moins permanents : la dorade coryphène rode en quête d’un repas, le Rouffe des épaves et le Cernier se mettent à l’ombre, tandis qu’au-dessus la Guifette profite du support pour faire une pause. Palme, masque, tuba et discrète à l’eau permettent d’observer ce tout petit monde.

​